Particularités des élections américaines
L’élection présidentielle américaine est un processus singulier et unique aux Etats-Unis. Les élections présidentielles américaines sont un scrutin indirect permettant l’élection d’un collège électoral qui choisit à son tour le président des Etats-Unis ainsi que le vice-président.
La désignation des grands électeurs du collège et le choix des candidats sont l’objet de règles mises en place par chaque Etat mais aussi de traditions plus ou moins formalisées.
Les élections présidentielles s’effectuent en plusieurs étapes :
Elections primaires
Dans un premier temps, les candidats sont évalués par des comités exploratoires, puis ils recherchent des soutiens financiers afin de pouvoir lancer leur campagne. Dans un deuxième temps chacun des deux partis, dans chaque Etat, élisent des délégués du parti qui auront pour mission de déterminer le choix du candidat aux élections présidentielles.
Conventions nationales de partis républicains et démocrates
Les deux partis se réunissent et désignent leurs candidats à la présidence et à la vice-présidence. C’est aussi l’occasion pour les candidats de présenter leur programme électoral.
Election du président par le collège électoral
Les grands électeurs du collège électoral se réunissent dans chaque Etat pour élire définitivement le président et le vice président des Etats-Unis. Les voies sont ensuite comptabilisées lors d’une session jointe au Congrès. Les élections américaines ont toujours lieu les premiers mardis de novembre, tous les quatre ans. En 2012, l’élection a donc lieu le mardi 6 novembre entre les candidats B. Obama et M. Romney.
Le patriotisme américain
Récit de ma cousine en Amérique sur le patriotisme américain
Ma cousine avait décidé de passer ses vacances dans ce grand pays en visitant quelques « hot spots » touristiques: Orlando, Las Vegas et Los Angeles.
A son retour, je lui demandai de me raconter son voyage. Pour éviter de tomber dans les clichés, je ne vous résumerai que quelques anecdotes symboliques sur le patriotisme américain.
Tout d’abord à Orlando. L’intérêt principal de cette ville est de visiter les grands parcs d’attraction américains : Disneyworld, Universal Studios, Sea world…etc. C’est ainsi qu’avant le commencement de l’attraction vedette de Sea World, celle avec l’orque Shamu, un film de quelques minutes fût projeté à tous les spectacteurs sur les soldats américains en guerre en Irak suivi d’un discours du directeur du parc pour soutenir l’armée américaine en Irak. A l’issue de la projection, la plupart des spectacteurs leur firent une « standing ovation ».
Cap sur Las Vegas, ville de jeux et de la mégalomanie en plein désert. Après avoir été subjuguée de trouver une mini-Tour Eiffel, l’Opéra de Paris, le pont Alexandre III et l’Arc de Triomphe, elle décida d’aller admirer le spectacle des chutes d’eau devant l’hôtel Bellagio. Comme d’habitude, les Américains y ont mis les moyens: les fontaines et cascades d’eau en musique étaient splendides. Ma cousine fût pourtant beaucoup plus surprise par l’accompagnement musical du spectacle. Le refrain, repris par les Américains assistant au spectacle, « I am proud to be an American », le tout pendant ¼ d’heure. Elle avait bien entendu parler des écoliers américains chantant tous les matins le « Pledge of Allegiance » mais là cela dépassait son imagination… Oserait-on ailleurs affirmer ainsi sa fierté nationale?
Direction la côte ouest avec Los Angeles. Toujours la démesure: une ville gigantesque aux multiples facettes, du plus riche au plus pauvre, du plus exubérant au plus conservateur. Une ville où si vous parlez l’espagnol, vous pouvez tout autant vous sentir chez vous…Les Mexicains, représentant plus du tiers de la population en Californie, sont eux aussi fiers d’être en Amérique et de pouvoir réaliser leur rêve américain.
Ma cousine est restée très partagée sur ces témoignages « pro-américains » y voyant un certain nationalisme idiot et dangereux et un vrai patriotisme associé à la fierté de son pays qui fait bouger des montagnes et réaliser ses rêves…
Production intellectuelle intégrée au PIB américain
Le « Bureau of Economic Analysis » du Ministère du Commerce des Etats-Unis a mesuré à nouveau le Produit Intérieur Brut en juillet 2013, comme chaque trimestre.
En y ajoutant cette fois de nouveaux critères qui relèvent de la propriété intellectuelle, tels que la création dans les arts et le divertissement ou encore la recherche et développement.
Ainsi, la production intellectuelle est à présent considérée comme un investissement. De cette façon les livres, les films, les médicaments, la biotechnologie… permettront une hausse considérable du PIB Américain. Cela aura un impact avant tout sur les chiffres officiels mais non sur l’économie réelle.
Selon le directeur du « Bureau of Economic Analysis » la créativité et la recherche ont été sous-évaluées dans les précédents calculs qui ne reflétaient pas la réalité de l’économie américaine. Beaucoup au niveau national ou international perçoivent cette nouvelle méthodologie comme une manière d’augmenter artificiellement les chiffres officiels. Notons, que ce calcul a été recommandé par l’ONU depuis 2008 et que l’Australie l’applique déjà. Par ailleurs, il est probable que l’Union Européenne fasse de même dans les années à venir.