Pour travailler aux Etats-Unis, il est indispensable d’avoir un visa. Pour un stage ou job d’été, ce sera le visa J-1. En savoir plus sur les raisons, statistiques et conditions du visa J-1.
Pour ceux qui souhaitent allier expérience professionnelle sur le CV, amélioration de son anglais et découverte de la culture américaine, l’opportunité de faire un stage ou un job d’été aux Etats-Unis est très séduisante. Dans ce cas, il est indispensable d’avoir un visa car si vous travaillez aux Etats-Unis, il vous faut un visa ; il s’agit d’un visa J-1 qui permet de travailler aux Etats-Unis pendant 18 mois maximum. Certains arrivent à trouver le job de rêve auprès d’un employeur qui les sponsorise par la suite pour un visa H1B par exemple.
Combien de personnes sont concernées par le visa J1 ?
Selon le U.S. Department of State, les USA ont délivré en 2017 plus de 300.000 visas J-1 dont les premiers pays bénéficiaires sont les pays asiatiques (Chine, Corée du Sud, Thaïlande, Japon), le Mexique, le Brésil, le Pérou, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Espagne la France qui a reçu environ 12.000 Visa J1 en 2017. Les pays de l’Est et la Tunisie envoient également de nombreux jeunes en visa J-1 en particulier la Russie et la Roumanie.
Les stages aux Etats-Unis sont-ils rémunérés ?
Une des conditions pour obtenir votre visa J-1 est de pouvoir subvenir à vos besoins sur place. Ceci n’empêche pas néanmoins de trouver un stage rémunéré. On a connu en France le débat sur les stagiaires utilisés parfois pour remplacer une personne au sein de l’entreprise ou effectuer des tâches sans grand contenu pédagogique. Le résultat a été d’imposer la rémunération des stagiaires au-delà d’une certaine période.
Aux Etats-Unis, la même polémique prend actuellement de l’ampleur car de nombreux employeurs utilisent les stagiaires sans les rémunérer.
Selon l’association nationale des Collèges et Employeurs, 83% des diplômés ont fait un stage en entreprise alors qu’ils n’étaient que 9% en 1992. L’augmentation du nombre de stagiaires ces 20 dernières années a donc été exponentielle. Certains experts estiment qu’ ¼ à la moitié des stages ne sont pas rémunérés…
Compte tenu de cette dérive, il n’est pas impossible de voir bientôt un salaire minimum imposé aux entreprises qui emploient des stagiaires même si le 1er objectif d’un stage doit être la formation. Pour ceux qui sont intéressés par un visa J1 pour les Etats-Unis, la polémique pourra peut-être avoir des effets positifs sur leurs finances…
Dans certains secteurs d’activité tendus où les « stagiaires » sont recherchés avec assiduité comme en restauration ou en hôtellerie, tous les stagiaires en visa J-1 sont rémunérés et parfois de manière très élevé et supérieur à un salaire dans le pays d’origine du candidat.
Les jobs aux Etats-Unis sont-ils rémunérés ?
Autant pour les stages aux USA, l’employeur n’a aucune obligation de rémunérer le stagiaire, autant pour un job d’été aux USA (doit être pendant les vacances universitaires du candidat), il est obligatoire pour l’employeur de le rémunérer. Ce qui en fait une option très intéressante pour les étudiants de premières années car c’est un faible investissement et cela reste une belle expérience sur son CV avec l’acquisition de la pratique de l’anglais au quotidien pendant plusieurs mois!