Edith Samouillet de Gomez, créatrice d’une entreprise dans l’Etat de Colorado, a partagé son parcours aux USA avec nous.
Pourquoi avez-vous souhaité vivre aux Etats-Unis ?
C’est le pays des entrepreneurs, j’y ai vécu avant et j’ai beaucoup apprécié la relation de travail. En France, le travail est très compliqué alors qu’aux USA, les gens aiment le travail.
Quel a été votre parcours là-bas ?
J’y ai vécu en 1989, après quoi je suis rentrée en France. En 2007, je suis revenue aux USA pour travailler dans une société internationale pendant 18 mois. Peu après, j’ai créé ma société, « Turning Points Journey ».
Qu’est-ce qui vous a surpris à votre arrivée aux US ?
Rien ne m’a vraiment surprise, je savais où j’allais, je visitais les Etats-Unis deux fois par an auparavant.
Qu’appréciez-vous aux Etats-Unis ?
La mentalité des gens, ils sont très gentils, extrêmement respectueux, accueillants et très commerçants. Au supermarché, ils s’excusent gentiment, dans les bus ils sont très sympas.
Qu’avez-vous le mieux réussi aux Etats-Unis ?
Je me suis fait des relations fortes, j’ai créé ma société en 2012 et elle se développe bien.
Quelles sont les plus grandes difficultés que vous avez rencontrées aux Etats-Unis ?
La nourriture est très différente, pour les Français c’est terrible.
Les assurances sont également très chères car les courtiers sont obsédés par le risque des désastres naturels.
Si vous aviez mieux connu les Etats-Unis avant de partir, auriez vous fait les choses différemment ?
Je ne sais pas, j’ai beaucoup préparé mon voyage et tout organisé avant de partir. Je pense que j’aurais fait tout pareil.
Quels conseils donneriez-vous aux Français qui s’installent ?
Il faut bien se préparer. Les Français pensent que ça va être pareil, il y a un malentendu au départ mais il faut toujours se méfier.
Il y a énormément de différences entre les différents Etats, entre New York et le Colorado, il n’y a rien à voir. Il faut regarder le climat des régions par exemple dans certains endroits il y a des désastres naturels, comme des tornades au Kansas.
Il ne faut pas être trop loin des grandes villes car le networking est très important. Si on part en famille, ça doit être un projet familial car si votre conjoint ne veut pas vraiment partir par exemple, cela ne marchera pas.
Il ne faut pas rechercher d’autres Français, il faut avant tout rechercher les gens avec qui on a de l’affinité. L’affiliation dans une communauté spirituelle peut aider énormément.
Quels sont, selon vous, les plus grands traits de caractère des Américains ?
Ils sont des entrepreneurs, très volontaires, ont la mentalité de pionniers, ils ne se plaignent pas, ils aiment le travail et comptent sur eux-mêmes.
Quelle est la qualité que vous préférez chez les Américains ?
Ils sont très gentils et extrêmement respectueux.
Et qu’est-ce que vous détestez ?
Il faut toujours aller vite vite vite !!
Comment voyez-vous les Etats-Unis dans 50 ans ?
Bonne question…je pense que les USA n’ont plus la place qu’ils avaient avant sur la scène internationale, ils remettent en question le capitalisme extrême et il y a un développement de solidarité entre les gens.
Je pense que dans 50 ans, il y aura peut être un retour sur les valeurs plus humaines et je pense qu’il y aura une présidente.
Quelle est votre ville américaine préférée ? Pourquoi ?
New York, c’est une ville absolument passionnante.
Chicago est très intéressante aussi, San Diego est très agréable également et j’ai de très bons souvenirs d’Atlanta.
Quel est votre plat américain préféré ?
Les petits-déjeuners sont très sympas.
Quel est votre loisir préféré ?
J’adore le ping-pong, le ski et je suis vraiment passionnée de cinéma.
Quelle est votre devise ?
J’adore la citation de Winston Churchill « Never never never give up » aussi ce que mon père me disait me tient à cœur, « Aide toi et le ciel t’aidera » (fait ta part de travail et le reste te suivra).
Quel est votre plus grand regret ?
Je ne suis pas une femme de regret, tout a un sens dans la vie.
Quelle est votre plus grande fierté ?
Mes enfants, 2 garçons, ce sont des hommes bien.
Si vous deviez rentrer en France, qu’est-ce qui vous manquerait des US ?
Je ne rentrerais jamais en France, je ne l’imagine même pas. A 58 ans, vous n’avez plus rien en France alors qu’aux USA, vous avez toute votre vie devant vous.
Cette liberté, toutes les possibilités, on peut se reconstruire.
Pour en savoir plus sur Edit Samouillet : www.turningpointsjourney.com